Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

Les combats

 

Versatiles, les peuplades belges se faisaient souvent la guerre pour les motifs les plus futiles :

  • Pour venger une offense faite à l’un des chefs
  • Pour enlever des prisonniers
  • Pour récupérer des troupeaux ou du grain
  • Ou tout simplement pour le plaisir de se battre

Mais il leur arrivait également de nouer avec leurs voisins des alliances de courte durée.

Les Belges estimaient avant tout le courage au combat ; c’est la raison de leur folle bravoure. Rien ne pouvait les arrêter !

Surveiller l’ennemi

Pour parer aux dangers d’une invasion, les tribus créaient à leurs confins des zones de protection dénudées et désertes. En cas de péril, les populations se réfugiaient dans les oppida que nous avons déjà mentionnés.

Le travail des guerriers

Les guerriers étaient coiffés d’un casque à ailettes ou à cornes et armés d’un bouclier quadrangulaire, d’un javelot à barbelé, d’un grand sabre et d’une hache. Ils combattaient torse nu et leur corps était peint. Ils sont souvent décrits par les auteurs de l’Antiquité comme des combattants sans peur, qui ne reculent jamais.

Avant la bataille, il convient d’impressionner l’adversaire en

  • Poussant des cris épouvantables
  • Injuriant les ennemis
  • Lançant des clameurs qui vont s’enflant comme une vague déferlante
  • Frappant l’un contre l’autre leurs boucliers
  • Ferraillant avec les épées

Eclaireurs gaulois

Guerriers gaulois

Carnyx

Surveiller l’ennemi  
Source : Evariste-Vital Luminais

Guerriers gaulois 
Source : http://racinescharnelles.blogspot.com

Carnyx


Ensuite, ils commencent à souffler dans des trompes (carnyx) qui produisent des meuglements monstres et lancent leurs chars à toute allure devant les lignes de l’adversaire. Sur ces chars se tiennent un cocher et un guerrier ; les chars sont tirés par des chevaux de petite taille, rapides et vifs.

Pendant cette cavalcade de parade, le cocher effectue des acrobaties de toutes sortes alors que le guerrier lance ses javelots. Lorsque le dernier javelot est lancé, le guerrier descend du charriot et va combattre à pied.

Au retour avaient lieu de grandes fêtes, au cours desquelles les vainqueurs s’adonnaient au jeu, tout en vidant d’innombrables cornes de cervoise ou d’hydromel.

Nos Ancêtres, les Gaulois