Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

Les gouvernantes


Accaparé par les affaires de son empire, Charles Quint se vit obligé de se faire représenter dans les Pays-Bas par des gouvernantes qui auront sa pleine confiance. Il fera appel à :

  • sa tante, Marguerite d’Autriche
  • sa soeur, Marie de Hongrie

Marguerite d'Autriche Marie de Hongrie
Marguerite d’Autriche 
Source : Wikipedia – Hugo Maertens
Marie de Hongrie  
Source : La Belgique, histoire et culture, p. 98

Marguerite d’Autriche

Il confia cette tâche à sa tante, Marguerite d’Autriche, qui avait déjà assumé la régence pendant plusieurs années alors qu’il était encore lui-même mineur. Très attachée aux Pays-Bas, Marguerite sut acquérir la sympathie de la noblesse et des Etats. Elle ne cessa d’ailleurs pas de dépenser le meilleur d’elle-même pour tenir les provinces belges à l’écart des tourments de la guerre.

Elle résida pour ainsi dire sans interruption dans le palais qu’elle fit construire à Malines et qu’elle transforma en un musée étalant des collections de médailles, des manuscrits anciens et des pierres précieuses. Elle s’entoura de gens de lettres, d’humanistes et d’artistes de tous les pays.

Marie de Hongrie

Le 1er décembre 1530, Marguerite d’Autriche s’éteignit. Charles Quint la remplaça par sa sœur, Marie de Hongrie, reine douairière de Hongrie. Comme sa tante, Marie était veuve sans enfants. Mince et élégante, son caractère était généreux mais autoritaire.

Fanatiquement dévouée à son frère, elle était décidée à lui obéir aveuglément. Aussi, bien qu’elle eut de la sympathie pour nos aïeux et défendit avec habileté leurs intérêts économiques, elle ne réussira jamais à jouir de la popularité de Marguerite.

Sacrifiant résolument les intérêts du pays à ceux de son frère, son gouvernement va marquer l’évolution de la politique gouvernementale dans un sens de plus en plus dynastique et européen.

Charles Quint et son empire