Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

L’armée


A l’époque de Charlemagne, il n’y avait pas d’armée permanente.

Guerrier carolingien
Guerrier carolingien 

Source : Nos Gloires – J-L Huens

Le service militaire reposait sur le principe de la levée en masse. Quand le souverain publiait l’ « hériban », tous les leudes et les hauts dignitaires ecclésiastiques conduisaient les hommes libres de leur région vers les « champs de mai ».

Ils étaient tenus de supporter les charges relatives au charroi, aux armes et à la nourriture des guerriers (équipés à leurs propres frais).

Le guerrier carolingien

  • Il portait des braies serrées autour des jambes par des bandelettes en losanges
  • Son buste était protégé par une cuirasse en écailles imbriquées
  • Un casque lui protégeait la tête
  • Ses armes : la francisque, la framée, l’épée …

A partir du 8e siècle s’instaure un rapport personnel entre le leude, appelé « senior » (seigneur), qui protège et nourrit le guerrier, et ce dernier, le « vassalus » qui jure d’être fidèle à son « senior », qui se « recommande » à lui. Ce contrat, dans lequel Charlemagne voit une discipline, annonce déjà la Féodalité.

Tout homme libre était tenu de répondre à l’appel du roi. Les réfractaires étaient punis d’une amende énorme de 60 sous correspondant approximativement à 10.000 de nos euros.

Carolingiens