La fin de l’Empire
Le gouvernement de Louis XVIII ayant mécontenté les Français, Napoléon quitta l’Ile d’Elbe et débarqua dans le midi de la France. A cette nouvelle, le roi s’enfuit à Gand.
L’empereur s’empressa d’accorder au peuple une véritable Constitution et manifesta un très vif désir de paix. Néanmoins, le Congrès de Vienne le dénonça comme l’ennemi du genre humain et lui déclara la guerre.
Aussitôt, Napoléon s’avança au devant de ses ennemis. Il repoussa victorieusement les Prussiens à Ligny en Belgique, puis il attaqua les Anglais de Wellington et les Hollando-belges à Waterloo.
Le sol était détrempé par un orage et contraria les attaques répétées des Français contre le carré anglais. Toutefois, celui-ci commençait à céder sous les assauts de Ney lorsque, vers le soir, l’arrivée des renforts prussiens de Blücher changea la victoire possible de Napoléon en une défaite irrémédiable.
Vaincu, l’empereur abdiqua pour la seconde fois et se livra aux Anglais qui le déportèrent à l’Ile de Sainte-Hélène où il mourut en 1821.
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Bataille de Waterloo Source : Histoire illustrée de la Belgique, p. 142 |
Vers l’île de Sainte Hélène Source : Quand la Belgique était française, p. 181 |
Les alliés ramenèrent la France, par le second Traité de Paris, à ses limites de 1789 et leurs troupes occupèrent son territoire jusqu’au paiement intégral d’une indemnité de guerre.
Influence de la France révolutionnaire et impériale sur l’Europe
La chute de l’Empire n’effaça pas l’œuvre accomplie par les Français en Europe qui put profiter des transformations profondes imposées par le régime :
- Les vestiges de la féodalité, tels que les seigneuries et les principautés avec leurs institutions, disparurent
- Ils firent place à des Etats plus grands dotés d’une administration et d’une législation plus uniformes
- La reconnaissance des droits civils et politiques entraîna l’égalité sociale, et elle prépara les voies au régime constitutionnel et parlementaire qui triomphera au 19e siècle.