La théorie des Celtes autochtones de l’Europe de l’Ouest
Les travaux de certains chercheurs remettent en question la théorie des migrations et affirment que les données archéologiques émanant des régions danubiennes ne permettent de trouver aucune trace à même d’appuyer la thèse des migrations. Selon ces chercheurs, il n’y aurait aucune rupture culturelle dans l’aire géographique des Celtes en Europe ; les variations de rites funéraires (inhumation – incinération – inhumation) ne témoignent pas de remplacements de populations, mais uniquement d’évolutions culturelles locales. En fait, les Celtes seraient apparus vers 2500 av. J.C. au cours de la phase des Proto-Celtes d’origine indo-européenne.
Selon une autre approche, il y aurait eu un foyer indo-européen situé à l’Est de la Turquie au 9e millénaire av. J.C. Au contact du Croissant Fertile et de l’invention de l’agriculture, ce foyer se serait développé puis étendu lentement et progressivement. Vers le 7e millénaire av. J.C., ces peuples auraient atteint l’Europe en assimilant ou déplaçant vers l’Ouest les peuples non européens encore prédateurs. Dans cette hypothèse, l’extension des langues indo-européennes suivrait exactement celle de l’agriculture, à savoir :
- 6000 av. J.C. dans l’Ouest méditerranéen
- 5400 av. J.C. en Europe Centrale
- 3000 en Europe Occidentale