Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

La contre-offensive du maréchal von Rundstedt


Afin d'arrêter la progression alliée et de reprendre le port d'Anvers, Hitler décida de lancer une grande offensive. Le 16 décembre, le maréchal von Rundstedt, un des meilleurs chefs de l’armée allemande, tenta donc un dernier effort pour enrayer le cours des événements. Une poussée audacieuse de 64 km le conduisit, à travers le Luxembourg jusqu’à Ciney et à Celles, près de Dinant.

von Rundstedt McAuliffe
von Rundstedt 
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McAuliffe 
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La résistance des Américains, notamment celle du général McAuliffe sur le haut plateau glacé et couvert de brumes de Bastogne, fut splendide.

  • Dès le 27 décembre, la poussée vers la Meuse était arrêtée
  • Le 5 février 1945, la libération du sol belge était complète et définitive.

L’Est du pays et le Luxembourg avaient malheureusement beaucoup souffert de cet assaut :

  • Le centre pittoresque de Malmedy avait été anéanti (183 civils tués)
  • Stavelot avait cruellement souffert (137 tués)
  • Saint-Vith n’existait plus
  • La Roche connaissait à peu près le même sort
  • Houffalize comptait 200 victimes civiles et 400 immeubles rasés

Bataille des Ardennes Malmedy après la bataille des Ardennes La Roche après la bataille des Ardennes
La bataille des Ardennes 
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Malmedy a souffert de la bataille La Roche après la bataille


Au cours de ce dernier et dramatique épisode, les partisans belges firent, sans compter, des sacrifices pour aider leurs libérateurs américains et anglais. On estime à 3.000 hommes et femmes le nombre des membres de la Résistance qui, à la fin de la guerre, étaient tombés soit en service commandé, soit sous les salves des pelotons d’exécution.

Les bombardements

La Belgique libérée connut cependant encore une effroyable épreuve : le bombardement de plusieurs villes au moyen de bombes volantes, les V1, et de fusées à grande portée, les V2.

Décollage d'un V2
Décollage d’un V2

Source : Wikipedia

  • Le 24 octobre 1944, la première tomba sur Anvers, porte du ravitaillement allié. Pendant 5 mois, la ville connut des ravages terribles. Le général américain Armstrong entama contre la nouvelle arme une lutte énergique. Plus de 2.000 bombes sur 9.000 furent abattues avant d’avoir atteint leur objectif. A l’issue de l’épreuve, les convois alliés avaient, malgré tout, pu débarquer 3 millions de tonnes de matériel et de ravitaillement.
  • Liège, ce fut aussi grave. Du 20 novembre au 28 janvier, l’agglomération reçut plus de 2.000 bombes.
  • Bruxelles reçut 151 projectiles.
Belgique dans la deuxième guerre mondiale