Après la guerre, les choses se mettent en place
Pendant l’époque de l’occupation, des rencontres clandestines entre dirigeants patronaux et syndicalistes permettent l’adoption d’un « projet d’accord de solidarité sociale ». Ce pacte définit les grandes orientations de la politique sociale d’après-guerre :
- En décembre 1944, création du système de sécurité sociale qui instaure une assurance obligatoire pour tous les salariés. Elle permet :
- de couvrir les principaux risques (chômage, vieillesse, maladie-invalidité)
- d’accorder des allocations familiales
- d’octroyer des congés payés
- dès la fin de la guerre, les travailleurs bénéficient de substantielles augmentations de salaires désormais indexés sur les prix.

Le fonctionnement de la Sécurité Sociale
Plus tard, d’autres lois viendront encore améliorer le sort des travailleurs :
1959 |
Enseignement gratuit jusqu’à 18 ans |
1963 |
Semaine de 5 jours |
1965 |
Salaire mensuel garanti et durée de la semaine fixée à 45 heures |
1967 |
Droit de grève reconnu |
1969 |
Une assurance maladie-invalidité pour toute la population |
1974 |
Adaptation automatique des salaires à l’index |
1976 |
Répression du travail « au noir » |
1977 |
Prépension pour les hommes à 60 ans et pour les femmes à 55 ans |
1978 |
Durée hebdomadaire du travail fixée à 37 heures dans les services publics |
1980 |
Travail à temps partiel reconnu |
1981 |
Durée hebdomadaire du travail fixée à 38 heures dans le privé |
1983 |
Stages et apprentissage rémunérés pour les jeunes de 15 à 18 ans |
1985 |
Délai d’attente des jeunes chômeurs pour bénéficier de l’allocation-chômage porté de 150 à 200 jours |
1986 |
Introduction du SMIG : salaire interprofessionnel garanti |
1990 |
Dépénalisation de l’avortement (IVG) |
1991 |
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