La classe paysanne

Paysans
Source : Un passé pour 10 millions de Belges
Le travail aux champs et l’élevage exigeaient des paysans un travail dur et absorbant. Cependant, à l’instar de la société industrielle, le monde rural s’est laissé tenter par la mécanisation allégeant certes le travail mais entraînant également une diminution des effectifs à l’origine d’un véritable exode rural.
Arrivés dans les villes, ces nouveaux citadins y exerçaient des « petits métiers » tels que :
- Domestiques
- Nourrices
- Marchands ambulants
- Ramoneurs
- Journaliers
A la campagne, l’alimentation n’était pas très variée car on mangeait exclusivement ce que l’on produisait sur place. Quant aux distractions, elles étaient plutôt rares :
- Pendant l’hiver, la veillée réunissait la famille autour du feu où l’on en profitait pour terminer quelques petits travaux
- Les fêtes locales et les kermesses permettaient aux villageois d’oublier, le temps d’une journée, leurs soucis
- Les festivités privées, telles les mariages ou le retour d’un milicien, donnaient lieu à de joyeuses agapes.
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Ramoneur ambulant | Repas de pauvres au 19e siècle Un passé pour 10 millions de Belges, p. 33 |
La famille se réunit autour du feu La Belgique centenaire, p. 228 |
Avant l’instauration de l’instruction obligatoire, la classe paysanne s’exprimait presque exclusivement en dialecte local.