Les Belges, leur histoire ...

et celle de leur patrie, la Belgique

Les seigneuries lotharingiennes 


Sous le règne de l’empereur, des rois et des ducs qui se succédèrent sur le trône de la Lotharingie, une aristocratie terrienne ambitieuse cherchait à implanter son pouvoir et lutter pour son autonomie.

La Lotharingie se composait d’un nombre relativement élevé de seigneuries dont l’évolution territoriale était tributaire des succès et des revers de stratégie des princes. Peu à peu les principautés suivantes vont asseoir leur autorité sur la scène politique.

Principautés belges vers 1100
Source : La Belgique, sociétés et cultures depuis 150 ans, p. 12

 

Ecu du duché de Brabant Le comté de Louvain, qui deviendra plus tard le duché de Brabant 
Les comtes utilisèrent le biais de l’avouerie pour prendre pied dans le Brabant. Leurs terres s’étendaient de la Meuse au Nord jusqu’à la partie wallonne au Sud
Ecu du comté de Hainaut Le comté de Hainaut (Pagus Hainoensis) 
Il s’étendait au Sud de la Haine jusqu’au Sud de Valenciennes
Le comté de Lomme 
Il comprenait une grande partie de l’Entre-Sambre-et-Meuse ainsi que la région de Nivelles-Gembloux. Vers 925, les comtes prendront le titre de comte de Namur, du nom de la localité où ils résidaient.
Ecu de la principauté de Liège La principauté de Liège 
Elle naquit du système de l’Eglise Impériale et de la volonté de puissance des évêques. L’empereur germanique voulait éviter les tentations autonomistes des grands laïcs et choisit un prince parmi les ecclésiastiques. L’évêque de Liège bénéficia ainsi des pouvoirs publics sur ses biens et, au fil des années entamera l’extension de la principauté par ses propres moyens. 
Notger fut, vers 980, le premier seigneur et le fidèle serviteur de l’empereur de Germanie
Principauté de Stavelot-Malmedy La principauté de Stavelot-Malmedy 
Deuxième principauté ecclésiastique, nettement moins importante que la principauté de Liège. Elle ne couvrait que 600 km2 et correspondait à la partie de l’ancien domaine du monastère que les abbés avaient réussi à dégager de l’avouerie de leurs voisins.
Le comté de Looz 
Il correspondait grosso modo à l’actuel Limbourg et sera intégré dans la principauté de Liège
Ecu du comté de Limbourg Le comté de Limbourg 
Né autour de la petite ville du même nom, il connut un lent mais inévitable affaiblissement. Le duché n’avait comme atout que sa position entre Meuse et Rhin et s’attira les convoitises du duc de Brabant.
Ecu du duché de Luxembourg Le duché de Luxembourg 
Un certain Sigefroid, membre d’une grande famille de Moselle moyenne, constitua le noyau du futur duché de Luxembourg dans la seconde moitié du 10e siècle. A ses domaines de la vallée de la Sure et de l’Alzette, il ajouta le château de Luxembourg et les avoueries d’Echternach et de Saint-Maximin de Trèves

 

L’essor de ces différentes principautés sera développé dans les pages suivantes :

Toutefois, et comme vous aurez l’occasion de vous en rendre rapidement compte, il n’est pas aisé de s’y retrouver, les prénoms de Baudouin, Régnier, Godefroid et autres Arnould étant très prisés à cette époque. Aussi avons-nous prévu des tableaux récapitulatifs reprenant la liste des dynastes pour chacune des principautés. Nous accompagnerons également chacune de ces pages de frises historiques permettant de visualiser les personnalités au pouvoir au cours d’une période donnée.

Naissance des principautés belges au Moyen âge