Les Flamands et les Wallons
L’étude de la politique intérieure de la Belgique au cours de son premier siècle d’indépendance serait incomplète si l’on n’y adjoignait quelques considérations sur le mouvement flamand. Ce mouvement a eu son développement propre, indépendant en quelque sorte des autres préoccupations du moment tout en s’y trouvant associé. C’est pourquoi il est présenté ici sous l’aspect d’une vue d’ensemble.
A titre d’information, en 1846, la Belgique comptait 4.298.389 habitants dont
- 2.471.248 parlaient le flamand
- 1.827.154 parlaient le français
Même s’il n’était pas question de persécuter ouvertement la langue flamande, force était de constater qu’elle avait été reléguée dans un statut d’infériorité dû en grande partie au dédain que lui manifestait la bourgeoisie francophone de Flandre. La communauté flamande va dès lors se battre bec et ongle pour, dans un premier temps, mettre fin à la discrimination et, ensuite, faire valoir sa supériorité économique dans la gestion de l’Etat.
Liste des chapitres :
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Avant l'indépendance de 1830
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La francisation de 1830
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Le mouvement flamand
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La question wallonne
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La question de l'université flamande
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Les Flamands revendiquent l'unilinguisme en Flandre
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Le nationalisme flamand
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La montée des tensions entre Flamands et Wallons
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La Wallonie s'inquiète
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Le contentieux communautaire devient un casse-tête
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La Belgique devient un Etat fédéral