Le nationalisme flamand
Mais, alors que les réformes se multipliaient, le nationalisme flamand se radicalisa.
Au-delà des Flamands minimalistes et belgicistes, il y avait malheureusement des extrémistes, partisans de la destruction de l’Etat belge. L’extrémisme flamand était né à la fin de la Première Guerre parmi de petits groupes de soldats du front de l’Yser fortement travaillés par quelques aumôniers. D’où le nom de ce parti : les « Vossen » (Vlaamsche Oud-Strijders) ou « frontistes ».
Dans la suite, les frontistes s’étaient :
- ou bien assagis et avaient rejoint les Flamands d’esprit belge, les loyalistes, partisans d’une solution au problème flamand dans le cadre de l’Etat belge, solution qui devrait être obtenue par des mesures légales
- ou bien s’étaient ralliés à de nouveaux groupes fortement teintés de mysticisme nazi et de corporatisme d’Etat :
- Les « Verdinaso » (Verbond van Dietsche Nationaal-Solidaristen) rêvaient d’un Etat national-socialiste fédéral, englobant toutes les contrées de la Frise à la Rhénanie et à la France du Nord
- Le « Vlaamsch Nationaal Verbond » (V.N.V.) de Staf De Clercq, fondé en 1933, comptait quelque 60.000 membres. Il envisageait un pays flamand autonome, voire même un pays flamand indépendant.
Vossen | Programme du Verdinaso | Staf De Clercq et ses partisans |
Liste des chapitres :
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Avant l'indépendance de 1830
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La francisation de 1830
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Le mouvement flamand
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La question wallonne
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La question de l'université flamande
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Les Flamands revendiquent l'unilinguisme en Flandre
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Le nationalisme flamand
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La montée des tensions entre Flamands et Wallons
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La Wallonie s'inquiète
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Le contentieux communautaire devient un casse-tête
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La Belgique devient un Etat fédéral