L’armistice
Le 29 septembre 1918, les généraux allemands conseillent au Kaiser Guillaume II de demander l’armistice en passant par les bons offices de Wilson considéré comme un associé de l’Entente et non un Allié. Wilson refuse de jouer ce rôle de médiateur et insiste sur la nécessité :
- D’évacuer immédiatement tous les territoires occupés
- De signer l’armistice avec un gouvernement allemand démocratique, ce qui implique l’abdication de Guillaume II.
En Allemagne, l’idée que l’abdication de Guillaume II permettrait d’obtenir des conditions moins rigoureuses fait son chemin :
- Le Kaiser abdique le 9 novembre
- Son fils renonce au trône
- Le leader socialiste Ebert devient chancelier.
Le Kaiser Guillaume II Source : Wikipedia |
La signature de l’armistice Source : Wikipedia |
La délégation allemande franchit les lignes et est accueillie à Rethondes, dans la forêt de Compiègne, par le maréchal Foch qui impose d’emblée des conditions sévères pour s’assurer que Ludendorff ne profite pas de l’armistice pour souffler et reconstituer ses forces. Il exige dès lors :
- L’évacuation immédiate de l’Alsace-Lorraine et de tous les territoires envahis
- L’évacuation militaire allemande des provinces prussiennes de la rive gauche du Rhin et l’occupation de ces provinces par les Alliés
- La libération immédiate de tous les prisonniers sans réciprocité
- La livraison de la majeure partie de la flotte de guerre, de tous les sous-marins et du matériel de guerre
- Le maintien du blocus provisoire de l’Allemagne
- L’annulation de la paix de Brest-Litovsk et de la paix de Bucarest
L’armistice fut signé le 11 novembre 1918 dans un wagon de train. La guerre aura fait :
- 9.000.000 de morts
- et 2.000.000 de disparus